Titres de presse quotidienne publiés sur le territoire français (y compris les anciennes colonies), depuis la fin du 18e siècle, jusqu'aux premières années après la deuxième Guerre mondiale.
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La Charente (1872 à 1913)Créé en 1872 par Charles Lallemand, La Charente deviendra le principal quotidien du département, absorbant les journaux locaux voisin pour en faire des éditions bi ou tri hebdomadaires.A son épogée avant la guerre de 1914-1918, ce grand quotidien républicain étend son rayonnement sur une grande partie du Centre-Ouest. Il cesse de paraitre en 1941
Le Constitutionnel Publication (1815 à 1914)Fondé durant les Cent Jours, le journal paraît sous plusieurs noms jusqu'en 1819. Libéral et anti-clérical sous la Restauration, il devient l'organe de Thiers sous la Monarchie de Juillet. Soutien du Second Empire, il reste cependant un fin analyste de la situation politique sous la IIIe République. Déclinant, il cesse de paraître en 1914.
Le Corsaire (1823 à 1858)Fondé en 1823, Le Corsaire, journal des spectacles, de la littérature, des arts, des moeurs et des modes, fut l'un des principaux titres de la petite presse d'opposition libérale sous la monarchie de Juillet, notoirement opposé à l'influence des Jésuites. Il fusionnera de 1843 à 1847 avec Le Satan. A partir de 1848, son orientation politique devient plus conservatrice. Il disparait en 1858.
Le Cri du Peuple (1871 à 1922)Le Cri du Peuple, fondé par Jules Vallès, avec des collaborateurs comme Jean-Baptiste Clément ou Pierre Denis, paraît pour la première fois le 22 février 1871. Patriote, anticlérical et de sensibilité socialiste, il défend l'idée de la République Sociale et sera pendant la Commune de Paris le quotidien le plus lu, tirant à 100 000 exemplaires. Il disparait avec l'écrasement de la Commune, et ne reparait qu'en 1883 au retour d'exil de Vallès, avec le soutien de Séverine qui dirigera le journal après la mort de son fondateur. Devenu journal socialiste sous la direction de Jean Allemane, l'influence du journal décline lentement jusqu'à son arrêt en 1922.
La Croix (1880 à 1944)Mensuel fondé en 1880 par les Assomptionnistes, quotidien dès 1883, La Croix adopte le style et le contenu de la presse populaire. Titre conservateur, le journal est anti-dreyfusard mais aussi antisémite puis modère peu à peu ses positions. Réfugié en zone Sud, le titre refuse de se saborder.
La Dépêche (1875 à 1901)La Dépêche est fondée à Toulouse en 1870, et devient rapidement le quotidien républicain le plus important de la région de la Garonne. Elle doit son rayonnement à un puissant réseau de correspondants locaux, mais aussi à sa proximité avec le Parti radical, dont les dirigeants nationaux et les parlementaires interviennent régulièremen dans le journal. Durant l'entre-deux guerre, la Dépêche connait son apogée sous la direction d'Albert et Maurice Sarrault, tirant à 260 000 exemplaires en 1939. Durant l'occupation, des collaborationnistes s'emparent du journal, développant une orientation pétainiste qui mènera à l'interdiction du journal à la Libération. Il reparaîtra néanmoins en 1947, sous la forme de la Dépêche du Midi.
L'Echo de Paris (1884 à 1938)Lancé par Valentin Simond en 1884, il tarde à rencontrer le succès malgré un contenu varié traité de façon légère. Le journal mène une campagne anti-dreyfusarde : son contenu perd rapidement tout caractère grivois pour exprimer les idées de la droite nationaliste et conservatrice tout en faisant la part belle à l'actualité littéraire et artistique. Fortement patriote, le journal soutient Clemenceau durant la Conférence de paix de Versailles. En 1940, le titre se replie en zone Sud avant de se saborder en 1942.
Le Figaro (1826 à 1840 et de 1854 à 1942)Apparu en 1826, Le Figaro renaît en 1854 avec Hippolyte de Villemessant. Le journal se caractérise par ses reportages en France et à l'étranger qui lui assure le succès. Il bénéficie de la collaboration de nombreuses personnalités du monde des lettres. Le journal cesse de paraître en 1942 à la suite de l'occupation allemande de la zone Sud.
Le Monde (1860 à 1896)Fondé en février 1860 par Eugène Taconet, ancien propriétaire de L'Univers, Le Monde souffre durant toute son existence de la concurrence que lui fait le journal de Louis Veuillot. Conservateur et clérical (il publie à la une des actes pontificaux en latin), il est contre-révolutionnaire, mais sa ligne éditoriale reste toutefois plus modérée que celle de L'Univers. Le titre disparait en 1896.
Le National (1830 à 1836)Fondé en janvier 1830 notamment par Adolphe Thiers, ce quotidien bientôt rejoint par Armand Carrel joua un rôle important dans les journées de juillet 1830. Sous la monarchie de juillet, il fut l'un des principaux organes de presse des républicains. Après avoir appelé à manifester contre le pouvoir en février 1848, le journal devient un représentant des républicains modérés. Il esttotuefois interdit après le coup d'état du 2 décembre 1851 de Louis Napoléon Bonaparte, et diparait, le titre n'étant finalement repris qu'en 1869.
Paris Journal (1868 à 1872)Créé en 1869 par Henry de Pène, qui en sera rédacteur en chef jusqu'à sa mort ce quotidien qui faisait suite à La Gazette des étrangers était un journal conservateur, prônant l'union politique avec les bonapartistes. Racheté en juillet 1878, le journal est alors très proche du Duc de Broglie.Il déclinera progressivement durant les années 1880.
Le Petit Journal (1863 à 1944)Lancé par Moïse Millaud en 1863, le titre remporte un rapide succès grâce à son coût modique et son petit format. Plus que sur l'analyse de la vie politique, le journal mise sur le fait divers traité de manière sensationnelle. Son supplément hebdomadaire renforce sa popularité par l'emploi de couvertures illustrées. En 1937, il devient l'organe du Parti social français. Replié à Clermont-Ferrand en 1940, il est supprimé en 1944.
Le Petite Parisien (1876 à 1944)Fondé en 1876 par Louis Andrieux, il soutient la République, la laïcisation de la société et la séparation de l'Église et de l'État. Sous la direction de Jean Dupuy, le titre adopte un ton plus modéré. Le journal connaît un fort succès grâce à la qualité et à la variété de ses articles (politique, sports, faist-divers...). En 1940, le titre se replie en zone Sud puis revient à Paris. Collaborationniste, il disparaît en 1944.
Le Petit Parisien: Supplément littéraire illustré (1889 à 1912)Créé en 1889, ce supplément, imprimé sur papier de luxe, se veut être une «lecture attrayante, saine et digne du foyer de tous». «Littéraire et illustré», il remporte une adhésion d’autant plus forte que le contenu éditorial est à dessein peu politisé. En 1912, il laisse place au magazine photographique Le Miroir.
La Presse (1836 à 1930, 1932, 1934 et 1935)Lancée en 1836 par Emile de Girardin, La Presse marque un tournant. La publicité permet de baisser les coûts et d'attirer un large public, par la qualité des articles du journal auquel Dumas, Gautier et Hugo collaborent. Le faux scoop de l'atterrissage de Coli et Nungesser discrédite La Presse. Le titre survit jusqu'en 1952 en paraissant de manière irrégulière.
Le Radical (1881 à 1931)Fondé par Henry Maret en 1881, ce journal républicain proche de Rochefort avant le boulangisme devint progressivement le quotidien du radical-socialisme. Il eut notamment comme contributeurs Hubertine Auclert, Arthur Ranc ou Yvon Delbos. A son apogée avant 1914, il perd progressivement de son influence durant l'entre-deux-guerres, avant de devenir hebdomadaire de 1926 à 1931.
Le Siècle (1836 à 1932)Créé en 1836 par Armand Dutacq, ce quotidien monarchiste et libéral doit ses premiers succès à ses chroniques littéraires où s'illustrent notamment Charles Nodier, Alphonse Karr ou Honoré de Balzac, qui y publie plusieurs oeuvres. Républicain modéré en 1848, le journal connait son apogée sous le second Empire, en dépit de son opposition à la politique intérieure du régime. Quotidien favori de la bourgeoisie libérale, il se remet difficilement d'une interruption de parution durant la guerre de 1870, et subit la concurrence de quotidiens plus modernes comme Le Petit Journal. La publication de romans d'Emile Zola ou de Jules Vallès lui permet de conserver un lectorat fidèle, mais néanmoins déclinant. Son soutien à Alfred Dreyfus n'enraye pas non plus son recul auprès du lectorat républicain et libéral. Il perd sa place de quotidien de premier ordre avec le premier conflit mondial, et finit par cesser de paraître en 1932
Le XIXe siècle (1871 à 1877 et de 1885 à 1887)Fondé en 1871 par Gustave Chadeuil, Le XIXe siècle, républicain et anticlérical, apprécié d’un public universitaire pour son sérieux, s’oppose au coup de force législatif de Mac Mahon de 1877. Après 1880, le titre périclite. En succédant à Edmond About, Portalis lance de virulentes campagnes et dénonce maints scandales, ce qui relance le journal. En 1899, ce dernier est couplé avec Le Rappel.
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French-language literary, religious, philosophical, political, and scientific works from the 13th through the 20th centuries. Genres include novels, verse, theater, journalism, essays, correspondence, and treatises. Standard scholarly editions were used in converting the text into machine-readable form. Includes Pamphlets and Periodicals of the French Revolution of 1848.
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